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  • 4 choses que les femmes ne vous disent pas sur le sexe

    Que savez-vous sur le sexe ? Plusieurs choses certainement, comme l’importance des préliminaires, les différentes positions qui sont généralement appréciées des femmes, ou encore le fait que toutes ne jouissent pas de la même manière (certaines auront plus facilement du plaisir par pénétration, et d’autres auront besoin d’être stimulées davantage avec le clitoris).

    Connaître – et expérimenter – toutes ces choses est essentiel et vous rendent plus expérimenté. Vous êtes capable de déterminer les gestes qui fonctionnent et ceux qu’il vaut mieux éviter. Plus vous êtes averti et amène à vous adapter en fonction des réactions et des réponses de votre partenaire, mieux ce sera. 

    Le sexe, un moment souvent très flou

    Il y a cependant des détails qui ne sont pas évidents à comprendre : comment savoir ce que veut votre copine ? Bien entendu il ne tient qu’à elle de vous guider et de vous dire si ce que vous faites lui procure du plaisir ou non. Mais dans le feu de l’action il peut être délicat de maintenir un niveau d’excitation si vous essayez de vous parler en même temps.

    Pour pallier à ce souci, voici quelques vérités sur ce que pensent les femmes du sexe : vous aurez une meilleure approche et une meilleure compréhension de leurs besoins, et plus particulièrement lorsque vous retrouverez votre partenaire sous la couette :4 choses que les femmes ne vous disent pas sur le sexe

     

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  • Le « sexting » ou l’art de la conversation érotique

     

     

     

     

    Nous sommes devenus friands de communication érotique, accros aux « sextos ». Encore faut-il savoir jouer sur les mots – et les images. Cette semaine, la chroniqueuse Maïa Mazaurette explore l’art de la conversation « sextuelle ».La conversation sexuelle est un art compliqué : les mots du désir sont trop médicaux, trop explicites, trop régressifs, on ne sait pas nommer une chatte – alors comment la caresser ? C’est vrai dans le feu de l’action, c’est toujours vrai dans nos écrans. Il n’empêche que l’écrit permet de prendre son temps pour trouver les mots justes, la périphrase bien trempée, les points de suspension chirurgicaux.

    Le « sexting » combine sexe et texto… mais, ironiquement, le terme est mal choisi. D’abord parce qu’il y a bien longtemps que les applications de messagerie, comme celle de Facebook, ont détrôné le texto, mais surtout parce que le sexting s’est émancipé du pur textuel. On se sexte massivement par photos interposées. Une application comme WhatsApp permet d’envoyer des messages audio saupoudrés de soupirs. Les adeptes de la vidéo enverront leurs clins d’œil sur Snapchat. Ne parlons même pas des émoticônes (la fameuse aubergine : tout un symbole). Instagram, Vine, Tinder, Kik, FaceTime… parce que le sexe est partout, la conversation sexuelle s’exporte sur tous les supports imaginables.

    Avec un succès qui ne se dément pas, puisque non seulement le sexting est entré en 2014 dans le dictionnaire de Cambridge(camarades français, encore un effort : côté Larousse, on apprend que « sexto » signifie « sixièmement »), mais aussi dans la plupart de nos vies érotiques. En France en 2013 (autant dire avant l’invention de l’imprimerie), 29 % d’entre nous avaient déjà reçu des photos ou vidéos de personnes dénudées, 20 % en avaient envoyé et 20 % en avaient réclamé. Chez les moins de 25 ans, 35 % en avaient reçu, un quart en avait envoyé. Mais ce ne sont pas seulement les jeunes qui sextent le plus : ce sont aussi les femmes. Si les chiffres américains sont très semblablesl’an dernier au Canada, plus de huit personnes sur dix avaient sexté au moins une fois dans l’année écoulée, et neuf personnes sur dix avaient déjà tenté l’expérience. Cette tornade montre à quel point nous sommes friands de communication érotique (et à quel point nous nous ennuyons dans la file d’attente du supermarché).

    Une torture délicieuse

    Puisque nous sommes accros (admettons-le), comment bien sexter ? En utilisant à notre avantage les contraintes du support : le temps et l’espace. Le sexting se pratiquant en l’absence du partenaire, embrassons cette frustration. Le fondement de l’érotisme repose sur le fait de se donner à moitié ? Alors le sexting en est l’arme absolue, et il convient de rappeler à intervalle régulier la sentence du délai : « On ne touche pas. » (On complétera par gentillesse : « Pas toute de suite. ») Quitte à être dans l’absence physique et la présence émotionnelle, autant rendre la torture délicieuse. Cette guerre des nerfs peut prendre des formes multiples – qui écrit le plus, qui propose, qui attend ? Qui lâche la première photo après une conversation purement écrite ? Parmi ces mille manières de s’agacer, il faut en outre compter la possibilité du silence, de la douche froide dont on sait qu’elle ne blessera pas, ou de la réponse très retardée. Paradoxalement, ne pas sexter peut se révéler le meilleur sexting.

    Quitte à instrumentaliser l’absence, notons qu’un bon échange comporte une très assumée part de bluff. On peut se faire passer pour plus malins et éloquents que nous le sommes, mais aussi pour plus déshabillés ou actifs (que la personne n’ayant jamais écrit « je suis toute nue » en jogging informe me jette la première carte SIM). Les mensonges « blancs » sont admis. On se doute bien que vous n’êtes pas réellement en train de vous caresser sous votre chemise (votre agenda stipule que vous êtes en réunion dans la salle B23). Ce n’est pas grave. Mentez comme un arracheur de dents.

    L’échange possède également une dimension programmatique. Nous sommes dans le préliminaire très avancé, celui qui étend la zone du rapport sexuel de plusieurs heures, voire de plusieurs jours. Sans communication, on se fait son fantasme en solo, et le moment venu, peut-être les scénarios sont-ils incompatibles – ce qui peut constituer une bonne ou une mauvaise surprise. En se titillant en amont, les amants peuvent synchroniser leurs désirs, voire prendre des décisions pragmatiques (si le rapport sexuel fantasmé implique un lieu extérieur, il sera peut-être plus commode de porter une jupe. Ou un parapluie).

    Une franchise libératoire

    Côté dialogue, parce que le sexting nous débarrasse de l’obligation de l’immédiateté comme des élans poétiques interminables, il autorise une certaine franchise – parfois brute de décoffrage. Cette franchise sera libératoire pour les couples bloqués dans l’incommunicabilité verbale de leurs désirs. Si on ne sait pas dire, peut-être pourra-t-on écrire. Inventer des néologismes. Tourner autour du pot. Lancer un jeu de questions-réponses. Proposer un « action ou vérité ». Ou envoyer un lien vers un article qui évoque le fantasme en question, ou opter pour une photo… Tout ce qu’un face-à-face ne permet pas.

    Enfin, et désolée d’être barbante, mais un bon sexto est un sexto sécure. Parmi les insécurités, comptons la potache mais toujours possible erreur de destinataire (et la proposition langoureuse envoyée à la belle-sœur : histoire vécue), le hack informatique diffusant vos données en public (c’est encore arrivé cette semaine à 800 000 utilisateurs d’un site pornographique), le scandale médiatique si vous êtes une célébrité sportive, artistique ou politique (avec des dommages collatéraux surprenants, comme c’est actuellement le cas pendant la campagne présidentielle américaine), le vol de téléphone portable, le harcèlement.

    Même la création de comptes anonymes et l’utilisation de vault apps (des systèmes « coffre-fort » interdisant l’accès à vos photos, par exemple en demandant un mot de passe) ne vous protègent pas du très redoutable revenge porn – que deviennent ces textes et ces images quand, et si, la relation s’interrompt ? Pour achever votre enthousiasme : si les trois quarts d’entre nous préféreraient garder leur correspondance privée (sans blague), un quart des sexteursadmettent montrer ce qu’ils reçoivent à leurs amis – en moyenne trois amis, ce qui fait beaucoup de voyeurs par rebond.

    Une règle fondamentale

    Il n’y a pas de bonne réponse à ces risques, seulement une règle fondamentale : ne jamais prendre de photos comportant à la fois votre visage et vos parties intimes. Si vous en recevez, rigolez un moment (tout de même) puis effacez-les. Refusez de voir les sextapes volées des stars, les correspondances de vos amis : protéger sa vie privée commence par respecter celle des autres.

    Ceci étant dit, et toute paranoïa abusive laissée de côté, le sexting reste une formidable manière de maintenir et de faire évoluer sa sexualité, en l’inscrivant dans un temps long – l’anticipation, la réalisation ou pas du programme, le plaisir de relire ses échanges après-coup. Il se trouvera toujours des grincheux pour affirmer que cette « tendance » est vulgaire, inutile, illégitime, voire le signe de la fin du monde. Ceux-là peuvent retourner lire Les Liaisons Dangereuses, pendant que nous autres les vivons. En vrai.Le « sexting » ou l’art de la conversation érotique

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  • 1. L’orgasme n’est pas une finalité

    1. L’orgasme n’est pas une finalité

    On commence avec l’élément qui est le plus à même de vous étonner : une femme n’a pas forcément besoin d’atteindre l’orgasme pour être satisfaite.

    Bien entendu, c’est tout aussi bien de l’amener à jouir. Mais comprenez que la frustration du manque d’orgasme qu’un homme peut ressentir n’est pas comparable à ce que peut éprouver une femme. Une femme ressent le plaisir par crescendo, au fur et à mesure que les stimulations progressent : si vous la caressez, l’embrassez, variez entre l’utilisation de vos doigts, le cunnilingus et la pénétration, vous lui offrirez bien plus en vous diversifiant dans les pratiques sexuelles. Et ne vous en voulez pas si vous ne l’avez pas amenée à l’orgasme : cela peut arriver de temps à autre. Si vous en faîtes une fixation il se peut que votre partenaire fasse ensuite semblant de jouir, juste pour vous ne pas blesser votre ego… et vous ne souhaitez pas arriver à cette situation extrême. Communiquez avec elle, voyez ce qu’elle préfère et ce qu’elle aimerait essayer avec vous, puis faites des expériences.1. L’orgasme n’est pas une finalité

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